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Devenir membre de la SGDL, c'est contribuer à écrire aujourd'hui le droit d'auteur de demain.

La SGDL est présente sur tous les grands dossiers qui concernent vos œuvres et vos droits : politique nationale et européenne en faveur du droit d'auteur, modifications législatives du code de la propriété intellectuelle, développement du marché du numérique, avenir du droit d'auteur. Pour ce faire, la SGDL entretient un dialogue permanent avec les représentants du secteur du livre (Syndicat national de l'édition, Fédération interrégionale du livre et de la lecture, Bibliothèque nationale de France…) et les pouvoirs publics (ministère de la Culture, parlement…). Elle siège également au conseil d'administration des principales institutions de l'édition (centre national du livre, SOFIA, AGESSA…) pour et faire entendre la voix des auteurs.

Une communauté de 6.000 auteurs de l'écrit à travers toute la France

La SGDL est depuis sa création au service de tous les auteurs de l'écrit (écrivains, essayistes, poètes, traducteurs…) que de l'écriture soit ou non leur activité première. Elle protège et défend le droit des auteurs et est à l'origine des principales innovations juridiques, sociales ou culturelles qui ont permis la protection de leurs intérêts (sécurité sociale, retraite complémentaire, revenus accessoires, droit de prêt en bibliothèque…).

Adhérer à la SGDL, c'est pouvoir bénéficier de conseils et de soutiens personnalisés dans le domaine juridique, social et fiscal

Les services de la SGDL sont à la disposition de ses adhérents pour des conseils personnalisés sur leur statut d'auteur, leur démarches administratives, leur situation sociale et fiscale, leurs relations avec leur éditeurs (contrats d'édition, redditions de comptes, exploitations numériques…).

Être adhérent à la SGDL, c'est aussi :

• Être informé régulièrement des évolutions du droit d'auteur et des initiatives en faveur des auteurs à travers "la lettre d'information, les communiqués et les alertes de la SGDL sur les dossiers les plus importants et les plus sensibles.
• Participer aux cessions de professionnalisation.
• Être invité aux manifestations culturelles organisées régulièrement à l'Hôtel Massa.
• Pouvoir faire réaliser un site d'auteur personnalisé sous le label SGDL.
• Bénéficier d'avantages et de réductions liés à la carte de membre.

www.sgdl.org

Vos ouvrages constituent le patrimoine culturel de demain

En tant que bibliothèque nationale, KBR collectionne toutes vos publications et les préserve pour les générations futures.

Le dépôt légal nous y aide

Depuis l'institution du dépôt légal en 1966, KBR collectionne toutes les publications qui sont :

• Éditées en Belgique;
• Éditées à l'étranger dont l'auteur ou l'un des auteurs est belge et domicilié en Belgique.

Qui est tenu d'effectuer le dépôt ?

• L'éditeur belge, endéans les quinze jours après la date de parution ;
• L'auteur belge dont l'œuvre ou sa traduction est éditée à l'étranger, endéans les deux mois après la date de parution.

Comment déclarer et déposer vos publications ?

Via www.depotlegal.be vous pouvez déclarer vos publications et aussi déposer des publications numériques.

Le dépôt en deux exemplaires de vos livres et brochure ou d'un exemplaire de vos revues et annuaires est destiné à :

Bibliothèque Royale de Belgique (KBR)

Dépôt légal

Place de la Justice 8-9

1000 Bruxelles

Au guichet bpost, utilisez la régime "retour retail" (contrat 105865) pour envoyer aux frais de KBR vos publications.

Plus d'info : www.kbr.be/fr/depot-legal

Copibel est la société de gestion des droits à reprographie et de prêt pour le livre belge de langue française. Elle répartit entre les éditeurs belges publiant sur le territoire national en français les droits qui leur reviennent suite au préjudice encouru par la photocopie et le prêt de leurs publications.

Les droits répartis par Copibel sont préalablement perçus tant en Belgique qu'à l'étranger (via des accords de coopération) par Reprobel (société faitière nationale de perception des droits).

En 2016, Copibel a également perçu auprès d'Auvibel (société faitière de perception des droits pour l'audiovisuel et le numérique) des rémunérations pour la copie privée.

Si, en tant qu'éditeur belge de livre francophone, vous vous estimez préjudicié par la photocopie, par le prêt de vos publications et/ou la copie privée et désirez revendiquer vos droits à rémunération, nous vous invitons à vous faire connaître auprès de Copibel.

Copibel est également à votre disposition pour envisager au mieux vos intérêts face à tout autre préjudice que vos éditions encourraient.

Visitez le site de Copibel.

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Vous êtes éditeur ?

Ne vous est-il jamais arrivé de vous interroger sur un point de la législation ou une question d'actualité faisant débat dans le monde de l'édition ?

Vous restez parfois perplexe devant toutes les obligations auxquelles doivent désormais répondre les contrats d'édition ?

Et n'avez-vous jamais éprouvé le désir de rencontrer d'autres éditeurs œuvrant dans les mêmes catégories éditoriales que vous, sous format papier ou numérique, pour échanger et débattre, en toute convivialité, de vos expériences, vos problèmes ?

Si la question à ces trois questions est "oui", alors rejoindre l'Association des Éditeurs Belges à tous son sens pour vous !

L'Association des Éditeurs Belges peut vous apporter une aide pratique ou son expérience pour résoudre un problème éventuel.

Devenir membre de l'Association des Éditeurs Belges vous permettra de profiter d'une série précieuse d'avantages comme :

• Une équipe spécialisée à votre écoute et prête à répondre à vos questions, du lundi ou vendredi, de 9h à 17h30.
• Une newsletter bimensuelle avec l'actualité du monde de l'édition, les dossiers chauds de la profession, un agenda des événements littéraires et opportunités à ne pas manquer.
• Être tenu informé des formations autour du métier de l'édition.
• Participer collectivement à la défense des intérêts de la profession et influencer sur la politique du livre en fédération Wallonie Bruxelles, l'ADEB étant consultée par les pouvoirs publics dans des domaines comme le prix du livre, la reprographie.
• Assister à des conférences sur des thèmes novateurs.
• Des contrats d'édition types adaptés aux nouveaux usages du numérique, et régulièrement mis à jour. Des contrats en français, mais aussi en néerlandais pour les éditeurs qui souhaitent être présents sur le marché flamand
• Et encore bien d'autres services.

En adhérant à l'ADEB, vous bénéficierez de ces services non exhaustifs et viendrez, compte tenu de votre professionnalisme et de la créativité de votre maison d'édition, renforcer la représentativité de notre secteur.

Pour toute information complémentaire, n'hésitez pas à nous contacter au : +32 2 241 65 80

Pour les éditeurs français : Le Syndicat national de l'édition (SNE)

Dans l'ombre de Jaoui-Bacri, un autre film français de 2004 tend aux écrivains un miroir plus vrai que nature. Une comédie de mœurs éditoriales qui fait la part belle à l'écriture et à ceux qui la pratiquent.

Vous êtes auteur(e) et vous vous interrogez sur votre pratique de l'écriture ? Il y a fort à parier que vous avez déjà consulté des essais sur le métier d'écrivain, des manuels pratiques ou des témoignages d'auteurs célèbres qui livrent leurs « recettes ». Ou bien vous sentez-vous découragé(e) à l'avance par la froideur de ces débats théoriques ?

Dans le miroir de la fiction

Pas de panique ! D'autres sources peuvent nous éclairer sur le métier, ou l'art de l'écriture. Moins austère que les essais, mais pas moins riche, la fiction, écrite ou audiovisuelle, permet à l'auteur de se tendre un miroir aux multiples facettes.

Bref, tous ceux et celles qui se passionnent pour l'écriture ont intérêt à se pencher sur les romans, nouvelles et films mettant en scène des auteurs. Chance pour eux, ces dernières années en ont vu une ample moisson. Le premier film de Laurent Tirat, Mensonges et trahisons et plus si affinités, à pour héros un écrivain. Ce fut même l'un des films préférés des Français en 2004.

Le réalisateur est aussi, ce n'est pas un hasard, l'auteur du scénario. Il a été également journaliste au magazine Studio puis lecteur de scénarios à Hollywood. En matière d'écriture, il sait de quoi il parle et la justesse de ton du film n'est sans doute pas étrangère à cette expérience.

Un auteur peut en cacher un autre

Dans cette comédie tendre et grinçante, Raphaël gagne sa vie en écrivant à la place des autres. Quand une célébrité publie son autobiographie chez tel grand éditeur parisien, c'est souvent Raphaël qui la rédige, en enjolivant juste ce qu'il faut. Puis la star signe le livre, devient son « auteur » aux yeux du grand monde; et Raphaël est grassement payé pour se taire.

La peinture du milieu éditorial parisien (on n'ose dire « littéraire ») est dans ce film assez décapante. Ainsi de ces « people », célébrités à l'ego surdimensionné qui cherchent dans la publication d'un livre un supplément de respectabilité, puisqu'en France nul ne peut de dire arrivé s'il n'a pas « écrit un livre » !

L'auteur et éditeur

Une scène fascinante met aux prises l'auteur avec le pouvoir éditorial. Raphaël présente au grand manitou de l'édition le fruit de ses veilles et ses angoisses. Cette fois-ci, il en est sûr, il a écrit un chef-d'œuvre. Mais l'éditeur, au premier abord, n'est guerre impressionné… Il lui fait retravailler son manuscrit jusqu'à parvenir à un texte que lui, l'éditeur, ne rougira pas de publier sous sa marque. Rude apprentissage pour l'auteur, qui se rend compte que savoir aligner des phrases n'est pas suffisant en littérature.

Un petit bémol, tout de même : le passage a manifestement été simplifié, sans doute dans le but de ne pas embrouiller le spectateur pas trop de détails non strictement nécessaires à l'intrigue. Dans le film Raphaël apporte son roman à l'éditeur avec qui il traitait pour ses travaux de nègre. Le réalisateur suggère même implicitement que l'éditeur accepte pour éviter que Raphaël ne révèle au public la vérité sur les livres de star…

Mais il est bien évident que dans le monde réel, ce roman « littéraire » et ambitieux ne serait pas porté sur les fronts baptismaux de l'édition par le même directeur de collection que les « autobiographies » de star destinées aux très grands publics ! Mais passons. Il s'agit de fiction, pas de documentaire.

Les clichés de l'écrivain

On peut aussi sourire au cliché de l'écrivain tourmenté cherchant l'inspiration dans les cigarettes et l'alcool lors des nuits blanches passées à lutter avec le texte rebelle. Les paquets de chips qui s'accumulent et le jeu hypnotique avec le curseur du traitement de texte sont en revanche bien vus !

Dur dur d'être écrivain

Raphaël est bien sur hypersensible au jugement du lecteur. C'est parce qu'il était blessé au vif par le refus opposé à son premier roman que, désespérant de ne jamais parvenir à son but, il a tourné casaque et s'est fait mercenaire de l'écriture. Depuis, il refuse à tous, même à sa petite amie, la lecture de ce manuscrit qu'il garde sous clef comme un vieux remords.

Peut-être un public profane estimerait-il que c’est exagéré, irréaliste. Mais regardons en nous-mêmes, nous qui écrivons… Nous avons tous connu ce genre d'expérience déstabilisante qui nous a conduits à des révisions drastiques de nos ambitions littéraires sinon de notre existence.

Écrire ou agir ?

Auteur raté, Raphaël passe sa vie en marge de lui-même, éternel observateur qui se dérobe à toute action volontaire, évitant même d'exprimer une opinion tranchée. Peut-être est-ce même, dans une certaine mesure, cette mise en veille de son propre égo qui lui permet d'écouter si bien les autres et de restituer leur vie sur papier ?

Au fond, Raphaël semble plus doué pour l'observation que pour l'action. Un trait partagé par bien des auteurs. Tiraillé entre deux femmes comme entre son métier de nègre et sa vocation d'écrivain, il essaie de s'affirmer en imitant le personnage d'un « homme fort » tout droit tiré des clichés de la fiction sentimentale. Et bien sûr, il se plante dans des proportions monumentales !

L'écriture comme remède à l'action

En fin de compte, Raphaël perdra presque tout : ses illusions, ses confortables habitudes, son amour de jeunesse (sauf sa capacité à écrire). C'est seulement à travers l'écriture qu'il parvient à exister par lui-même. Face à la page blanche, il est acteur et non spectateur, et les matériaux de son roman sont puisés dans ses récents déboires d'homme et d'écrivain autant que dans ses années d'observation des autres.

Ce qui est une belle illustration de l'ambiguïté de l'écriture de fiction, qui exige à la fois un effacement de l'auteur derrière son œuvre et une riche expérience personnelle pour nourrir le récit et les personnages inventés. Que des auteurs réels, autour de nous, y réussissent devrait être pour tout débutant un encouragement et une incitation à noircir du papier sans discontinuer.

Irène Delse - écrire et éditer (magazine Cose calcre n°50)

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  Vous aimez coucher vos pensées sur le papier et faire des phrases harmonieuses. Et vous ne manquez pas d’idées de situations ou de personnages. Vous avez fait un beau voyage seul, en couple ou en groupe, et vous voulez en faire profiter les lecteurs ? Que vous soyez un écrivain débutant ou aguerri, publiez vos textes (poèmes, nouvelles, etc.) et découvrez les textes des auteurs qui souhaitent partager leur écrit.

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  Découvrez des tutos pour mettre en page votre manuscrit, créer une table des matières, écrire un livre ou encore découvrir les coulisses de l'imprimerie. Nous avons sélectionné pour vous les meilleurs vidéos qui vous seront utiles pour la rédaction de votre livre. N'hésitez pas à nous partager les vôtres.

Laure D'Astragal, a écrit le livre « Atelier d'écriture. La méthode pour révéler l'écrivain qui sommeille en vous !". Larousse poche. Voici ce qu'elle dit page 231.

Dès la première page, on doit découvrir le personnage principal appelé « protagoniste ».

Sa vie va d'un seul coup être bouleversée par un événement déclencheur auquel il va devoir échapper. Pour cela il va viser un objectif, mener une quête animée par son désir et prendre des décisions pour s'en sortir.

La progression du personnage est ralentie par des obstacles matériels et des conflits externes avec les autres personnages ou internes avec lui-même.

Parmi les autres personnages on peut trouver des adversaires qui ralentissent l'avancée du héros ou des alliés qui l'aident. Le lecteur apprécie et s'intéresse au récit grâce au suspense, obtenu par l'ambiance des descriptions et l'incertitude du futur. Les personnages s'expriment à l'aide des dialogues.

Les problèmes s'accélèrent selon un crescendo dramatique jusqu'au point culminant, le climax où le personnage va avoir une révélation et prendre conscience de ses erreurs.

C'est alors qu'il change de valeur. L'histoire retrouve une nouvelle stabilité et peut se terminer.

Le lecteur est d'autant plus séduit que l'histoire lui révèle une leçon de vie, portée par une succession d'action appelée « intrigue ».

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Certains éditeurs, pour une partie du moins, prennent la peine de formuler un avis. Dans la plupart des cas, la réponse n’est pas circonstanciée.

Cela s’explique par le fait que :

• l’éditeur n’a pas le temps ;
• une réponse circonstanciée n’a pas toujours les effets escomptés.

Combien de manuscrits sont retenus par un éditeur ?

Voici une estimation qui dépend de nombreux facteurs, notamment la taille de la maison d'édition, la ligne éditoriale, le comité de lecture, les objectifs d'éditions, etc.

Imaginons que 4000  manuscrits sont reçu par an, par un éditeur.

Après une première sélection, 1000 manuscrits passeront le premier stade.

La sélection est faite par des lecteurs extérieurs. Les « refusés » reçoivent une lettre polie. Idem pour toutes les vagues de refusés ci près.

Lors du second examen, il n'en restera plus que 500 manuscrits.

Après examen par des lecteurs volontaires très divers, 250 seront retenus.

L'éditeur ou le comité de lecture en gardera 50.

Le mot « éditeur » désigne soit le chef d’entreprise soit ses colla­borateurs directs.

Ces 50 manuscrits seront édités, mais ce nombre peut être réduit du fait de la situation financière de l’éditeur.

Manuscrits dont on attend un succès : 10

Manuscrit(s) passant à la postérité ? 1 ou 2, parfois zéro

L’éditeur est toujours débordé. La gestion des tapuscrits est un vrai casse-tête qui consomme du temps et de l'énergie. C’est pourquoi certains éditeurs préfèrent se limiter aux auteurs étrangers. Le travail de prospection, par lequel se définit l’éditeur, a déjà été fait par d’autres. Mais sommes-nous encore dans l’édition ou dans le commerce des épices ?

Un responsable pédagogique de mes amis classait les élèves en trois catégories : les surdoués, les indécrottables et les moyens. Les surdoués, réussissent même s’ils ont des professeurs nuls. Les indécrottables échouent même avec des professeurs géniaux. Ceux pour lesquels on peut faire quelque chose, ce sont les moyens.

On peut, de la même manière, classer les auteurs en surdoués, indécrottables et moyens. Les surdoués font l’unanimité parmi les lecteurs d’édition de bon niveau et finissent par s’imposer. Les indécrottables ne sont pas « au niveau » et ne le seront jamais. Les seuls pour lesquels l’éditeur pourrait être utile sont les moyens et c’est d’eux qu’il faudrait s’occuper (disons tout de même les meil­leurs des moyens).

Le lecteur d’édition payé à la pièce ne déteste pas les indécrotta­bles. Ils sont vite lus et comme on est sûr de ne pas se tromper, on est aussi sûr de ne pas commettre une injustice. Les « moyens » lui posent plus de problèmes.

Dans ce tapuscrit, je sens qu’« il y a quelque chose », mais le texte n’est pas publiable en l’état. Si j’écris pour demander une modifi­cation, je ne peux pas m’engager, mais je crée déjà un lien de dépendance (c’est fou le nombre de gens qui sont à la recherche d’un père). Six mois plus tard, le texte revient « modifié ». En fait, il ne l’est que superficiellement. Il faudrait donc récrire pour demander de réécrire. Et tout cela prend du temps. Paradoxalement, l’éditeur perçoit souvent mieux que l’auteur en quoi l’ouvrage peut être amélioré, mais le temps lui manque. Parfois, l’auteur comprend au quart de tour et le livre paraît. Mais le plus souvent, il faudrait prendre cet auteur par la main, le former. Celui qui est capable de le faire a ses propres livres sur le feu. Pas le temps. Il faut ajouter que l’opération est souvent psychologi­quement hasardeuse. Les auteurs ne sont pas des anges. Céline dit des personnes à qui l’on a rendu service : « Ils se vengent ! Ils se vengent ! » Ce n’est pas toujours vrai. Disons qu’il arrive souvent que la situation tourne à l’aigre. Comme le dit bien Jean Gueno, paraphrasant Beaumarchais, aux qualités qu’ils exigent des éditeurs bien peu d’auteurs seraient dignes de l’être. Et voilà pourquoi votre éditeur est muet.

 Paul Desalmand

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La légitimité est parfois un frein à l^’écriture. Qui suis-je pour oser écrire ?

En ai-je le droit ? Les moyens ? Les compétences ? Comment dois-je me définir face à l^’acte d^’écrire ? Suis-je un vrai auteur si j^’écris un eBook? Est-ce que je peux me prétendre écrivain ?

La loi n^’interdit à quiconque d^’écrire. Donc, a priori, tout le monde a le droit d^’écrire, y compris vous. Voyons ce qu^’en dit Wikipedia, l^’encyclopédie incontournable des internautes.

Sont considérés comme écrivains les gens qui pratiquent un métier relevant de l^’écriture littéraire : les romanciers, les essayistes, les nouvellistes, les poètes, les philosophes, les fabulistes,

les dramaturges, les critiques littéraires, les pamphlétaires, etc. Quand une personne cumule plusieurs de ces activités, on utilise souvent le terme générique d’« écrivain » ou « auteur ».

Certains métiers ne remportent pas l^’adhésion de tous pour être classés comme formes d^’écriture littéraire, notamment : les journalistes, les scénaristes pour le cinéma, les scénaristes de bandes dessinées, les auteurs de romans policiers ou romans noirs bas de gamme, les auteurs de romans à l^’eau de rose, les auteurs de chansons, les auteurs ou critiques gastronomiques, toute personne écrivant des textes et les mettant gratuitement à disposition d^'autrui (par exemple en en faisant la lecture publique ou en les publiant sur Internet sous forme de blog), etc.

Il n’y a pas vraiment de critères objectifs sur ce sujet, seulement des opinions.

D^’autre part, l^’utilisation grandissante de médias autres que les livres, magazines ou revues de qualité (par exemple de médias hybrides cumulant textes, sons et images) conduira peut-être à élargir le cercle des métiers classés sous le label écrivain.

Vous le constatez par vous-même, la frontière est floue.

Doit-on absolument s^’enfermer dans une catégorie pour trouver une légitimité? Quelle que soit l^’appellation que vous choisirez et quel que soit le statut que vous revendiquerez, vous serez, à part entière l'AUTEUR de votre livre.              

Par votre travail, par votre œuvre, vous contribuerez sans doute à la légitimité future de tous les auteurs de livre.

Voici un extrait du merveilleux livre "La bible de l'apprenti auteur", de Bernard Deloupy paru chez Armand Colin. Un livre indispensable à consulter sans modération.

La théorie des genres vous permet de situer votre projet

On oppose généralement deux types de littérature :

D'abord la littérature dite « de genre », relativement codifiée et dont on peut extraire un certain nombre de règles, serait essentiellement un objet de divertissement.

Ensuite, la « littérature blanche », une fiction pure, détachée de tout attachement à un genre est affranchie de tout passage obligé, permettrait de réaliser le plein potentiel de l'art littéraire.

Même si cette distinction est arbitraire et ouvre la porte à tous les jugements plus ou moins légitimes de qualité et sur la « grande » littérature et le reste, cette classification présente l'avantage pour l'apprenti auteur de lui offrir des repères.

En vérité, le genre est une invention marketing bien pratique pour les éditeurs, leur force de vente et toute la chaîne de distribution pour concevoir des catalogues et des linéaires appropriés dans les allées des librairies. C'est d'ailleurs tout à fait pratique, mais il ne faut pas que cette division bride l'imagination de l'écrivain et lui impose des œillères qui l'empêcheraient de choisir des chemins de traverse. Après tout, le genre n'est que le point d'arrivée de voyage littéraire.

Se confiner à un seul genre littéraire serait aussi téméraire que d'imposer des unions consanguines. Seul le métissage permet de brasser les styles et d'apporter un sang neuf bienvenu. Voyez donc la liste suivante comme une série de pistes, une ouverture de possibles, plutôt que comme un inventaire de conventions stérilisantes. Amusez-vous au contraire à enrichir les genres de leurs diversités, à les mélanger et les bouturer…. Il sera toujours temps, une fois votre œuvre achevée, de vous demander dans quelle case du catalogue de l'éditeur elle pourrait bien s'insérer.

La littérature « de genre »

L'autobiographie est en général le premier genre qui vient spontanément à l'esprit de l'apprenti auteur. Tout le monde imagine que sa vie est un roman captivant. De fait, la réalité dépasse souvent la fiction. Mais aux risques d'ennuyer le lecteur d'une photographie aussi narcissique qu'un selfie de touristes asiatiques, trouvez un angle d'attaque originale où vos souvenirs personnels sont fusionnés dans une histoire palpitante. Puis essayez de vous interviewer vous-mêmes, comme le ferait un psychanalyste. Ce que l'on appelle en psychologie l'anamnèse, l'histoire du sujet, questions sur votre enfance et votre vie, inspirez-vous des interviews du magazine psychologie, dans lequel une célébrité ce confie chaque mois. C'est souvent intéressant, sondant l'intime sans sombrer pour autant dans le voyeurisme. Voici le type de révélations qui peut passionner le lecteur, car il y trouve des réflexions qui le renvoient à ses propres interrogations. C'est le secret d'une autobiographie réussie : à travers vous, parlez de lui.

La biographie a pour objet l'histoire d'une vie particulière ou d'un événement dans la vie du protagoniste. Elle concerne souvent des hommes illustres. Parfois seulement, et ce peut être alors fascinant, un parfait inconnu dont la vie exhumée prend une dimension épique. Il faut beaucoup de souplesse pour s'extraire du piège de la chronologie des événements. Inspirez-vous des biopics, ces longs-métrages consacrés une personne célèbre. Ils mettent le focus sur un événement déterminant et déplacent en tous sens la caméra le long de la ligne de temps, pour mieux pointer les failles ou les ruptures qui ont pu réorienter le destin du héros. Mêlant vérité historique et imagination dans la présentation, ce genre est un exercice de style périlleux, mais potentiellement brillant.

Le roman est un genre narratif fictionnel, caractérisé par une histoire, des personnes, une intrigue et des péripéties. Il inclut plusieurs sous-genres :

• Le roman d'aventures est un type de fiction populaire qui met l'accent sur l'action, multiplie les péripéties violentes, dont le héros est plutôt un jeune homme et dans lequel le souci de la forme littéraire et peu important. Centrée sur l'intérêt dramatique, parfois au détriment de la vraisemblance, il comprend des personnages nombreux, mais simplifié et se réfère à une réalité historique et géographique exotique. La morale qui le sous-tend, plutôt schématique, divise les protagonistes en bons et méchants. Le héros défend le camp du bien, d'où la place de choix que lui réserve la littérature pour la jeunesse. Ce genre a connu son apogée entre 1850 et 1950, au moment de l'établissement des empires coloniaux. Ainsi, les voyages extraordinaires de Jules-Vernes en ont fait l'auteur le plus traduit au monde après Agatha Christie.

• Le roman psychologique est d'une plus grande complexité. Il fait ressortir la caractérisation intérieure de ses personnages, ses motivations, ces états d'âme, ces conflits, ses émotions et décisions nées des événements extérieurs. Le plus connu est le rouge et noir de Stendhal.

• Le roman d'analyse sociologique décrit les ressorts et les travers d'un corps social avec l'acuité du journalisme d'investigation. L'exemple le plus abouti en est la fresque romanesque des Rougon-Macquart d'Émile Zola, qui dépeint en 20 volumes la société française sous le Second Empire, à travers la trajectoire de plusieurs générations d'une même famille.

• Le roman policier est plus strictement codifié vers la résolution d'une intrigue et la recherche méthodique de preuves, le plus souvent par une enquête policière ou de détectives privés. Il comporte six invariants : un crime, une victime, un mobile, un mode opératoire, un coupable et une enquête. Le créateur historique du genre en serait Sir Arthur Conan Doyle et ses inoxydables aventures de Sherlock Holmes, créé en 1887. La grande tendance contemporaine est aux romans policiers scandinaves, après le succès de la saga millénium du suédois Stieg Larsson. C'est le genre le plus en France après les livres de cuisine, au point que les éditeurs y consacrent des collections spécifiques et des prix littéraires fleurissent. Il comprend à son tour deux catégories : le roman noir et le thriller.

• La romance est un roman d'amour qui se concentre sur les relations sentimentales entre deux êtres, cherche à émouvoir le lecteur et opte pour une fin heureuse. Genre dominé par les collections de la maison Arlequins, la romance est en majorité écrite par une femme ou signée d'un pseudonyme féminin. C'est la catégorie la plus populaire de la littérature moderne avec près de 55% des livres de poche publiés. Sa représentante emblématique est la Britannique Barbara Cartland, dont les 723 romans se seraient écoulés à près d'un milliard d'exemplaires… sa digne héritière Anna Todd est une toute jeune femme qui, pour tromper son ennui, tapotait des bluettes à l'eau de rose sur les écrans de son smartphone et les transmettait par SMS à son entourage qui la félicita, la conseilla et l'encouragea. Un milliard de téléchargements plus tard, elle publia after et entama une carrière fulgurante. Un conte de fées des temps modernes…

• La littérature grand public. Si votre objectif est surtout le vendre beaucoup, utilisez les recettes de Guillaume Musso : c'est la huitième année consécutive qu'il caracole en tête du hit-parade du roman grand public français. Les raisons de son succès ? Un côté très romanesque, de belles histoires, des personnages qui font rêver ou les héros s'en sortent toujours bien et où les méchants ne font pas peur, un vocabulaire resserré, un style parlé et familier accessible à tous, des intrigues simples, des histoires centrées autour de l'amour et du couple, des scènes heureuses, des dialogues légers…

• Le roman initiatique est une fiction où l'on suit l'évolution d'un personnage apprenti vers la compréhension du monde ou de lui-même. Ainsi, la prophétie des Andes de James Redfield raconte une quête dangereuse en neuf étapes, à la recherche d'un mystérieux grimoire sur les révélations de la vie.

• Le roman fantastique qui relate des événements irrationnels peuplée de fantômes, de rêves prémonitoires, de rencontres maléfiques et de réincarnation qui suscite de la peur, tels que Dracula de Bram Stoker, Frankenstein de Mary Shelley ou l'une de ses œuvres majeures de la littérature russe : Le maitre et la marguerite de Michaïl Boulgakov, où l'un des diables les plus marquants de la littérature entre en scène.

• Le récit merveilleux se déroule également dans un monde surnaturel, mais, à la différence du fantastique, il est ici accepté comme allant de soi, en toute confiance et crédulité. Fées, dragons, sorcières, magiciens, lutins, animaux parlant et objets magiques s'y ébrouent avec le naturel d'une cour de récréation. Le roman emblématique en est naturellement Alice au pays des merveilles de Lewis Scaroll, que je ne ferai pas l'injure de présenter.

• Le fantasy fait également partie des littératures de l'imagination dans lesquelles le surnaturel est accepté, voire utilisé comme de la magie. La meilleure illustration en est bien entendu la suite romanesque Harry Potter, débutée en 1987, qui se déroule au sein de la célébrissime école de sorcellerie et a fait passer son auteur J. K. Rowling du statut de chômeur à celui de multimilliardaire. Vous avez dit magique ?

• Le roman de science-fiction repose sur l'anticipation des progrès scientifiques dans un futur plus ou moins lointain et met en œuvre voyage dans le temps, croisières interstellaires, rencontre d'extra-terrestres, confrontation avec des robots ou catastrophes apocalyptiques du précurseur de la machine à explorer le temps de H. G. Wells à palyer one d'Ernest Cline, récemment adapté par Steven Spielberg, en passant par les classiques que sont le cycle de fondations d'Isaac Asimov, fresques historiques fictives du futur, le « mythe de cthulhu », univers de fiction collective développée par de multiples auteurs à partir de l'œuvre de Howard Philips Lovecraft.

• La fable est une histoire fictive brève qui s'achève sur une leçon de morale sous forme de dictons ou de maximes. Les plus connus sont celles de la Fontaine, mettant souvent en scène des animaux pour éviter la censure royale et qui ont bercé notre enfance.

• Le conte est un récit d'aventures imaginaires qui vise à distraire et édifier le lecteur, en portant une puissante force émotionnelle ou philosophique.

• L'épistolaire présente des correspondances écrites où se mêlent intimité et opinions. Ainsi 84, Charing Cross Road de Hélène Hanff rassembla la savoureuse correspondance entretenue par l'auteur américaine pendant 20 ans avec l'employé d'une boutique londonienne de livres rares d'occasion. Il est également possible de créer un roman épistolaire par lettres interposées, tel que les liaisons dangereuses de Pierre Chordelos de Laclos, le célèbre roman libertin du siècle des lumières.

• L'essai vise à convaincre et à séduire en prenant parti avec des arguments et une structure rhétorique implacable qui développe une prise de position souvent inédite face aux discours dominants. Crée au XVI^e siècle, il a été rendu célèbre par les essais de Michel de Montaigne, qui y fonde une philosophie féconde à travers l'exposé de ses propres sensations, perception et, parfois même, de ses maladies.

• La poésie présente une grande variété de styles, du plus formel au plus libre, dont l'essentiel est associé à une convention technique telle que la mise en page de vers, quels que soient le nombre de pieds ou l'articulation des rimes. Elle se distingue par un travail sur la forme, la musicalité, la force de suggestions et l'expression des émotions. C'est un genre extrêmement ingrat, car il suppose que votre style touche précisément un lectorat.

• Le Feel-good book est l'un des genres qui connaît le plus grand succès populaire aujourd'hui. Il s'inspire des bonheurs, des malheurs et des questionnements de l'être humain pour les mettre en scène de façon romanesque, mais en gardant un style souvent parlé et familier. Divertissant, optimiste, positif, aspirant, centré sur notre propre capacité à nous réinventer et à changer de vie, il met en valeur les rapports humains fondés sur l'amitié et la bienveillance.

• Le récit de voyage, en arpentant le globe, permet de décrire des environnements exotiques et tout en alternant réflexion sur la vie et pensées philosophiques qui est, comme dans la forêt de Sibérie de l'écrivain aventurier Sylvain Tesson.

• Le manifeste est une déclaration publique par laquelle une personne expose son programme politique, esthétique ou philosophique, tel est le célèbre indignez-vous ! de Stéphane Hessel, qui a connu un fort impact international.

Il existe bien d'autres genres plus ou moins codifiés comme : l'éloge, la parodie, les mémoires, et j'en ai certainement oublié. D'ailleurs, les Américains, les rois de la classification, en inventent de nouveaux sous-genres chaque jour.

Bref, vous l'avez compris vous avez à profusion de choix à votre disposition.

Source : La bible de l'apprenti auteur. Bernard Deloupy. Armand Colin

Stephen King : testez vos connaissance sur l'auteur Depuis un demi-siècle, Stephen King a publié une soixantaine de romans, mais aussi des nouvelles par centaines. Et provoqué de terrifiants cauchemars chez des millions de lecteurs ! 1. Quel est le premier roman de Stephen King à avoir été adapté au cinéma ? a. Carrie b. Le Fléau c. Shinning Réponse 1. A En 1976, Brian de Palma choisit Sissy Spacek pour incarner Carrie, personnage principal du tout premier roman de King, publié en 1974. C'est aussi la première apparition de John Travolta au cinéma. 2. Dans laquelle de ces adaptations l'écrivain fait-il une apparition ? a. Simetierre b. Under the dome c. Mercedes Réponse 2. A-B-C Habitué des caméos, il apparaît dans de nombreuses productions. Outre ses rôles de pasteur dans « Simetierre », client d'un diner dans « Under the dome » et cuisinier dans « Mr Mercedes », il apparaît, entre autres, en pharmacien dans « la peau sur les os », en chef d'orchestre dans le téléfilm « shinning » de Mick Garris ou en vendeur de vélo dans « ça, chapitre 2 ». 3. Quelle adaptation Stephen King a-t-il préférée ? a. Les évadés b. The Mist c. Stand by Me Réponse 3. C Dans une interview accordée au magazine Rolling stone, Stephen King explique que l'adaptation de Rob Reiner est restée fidèle au livre et qu'il a gardé son intensité émotionnelle. Dans ce film de 1986, quatre garçons partent à la recherche du corps d'un autre enfant, heurté par un train. 4. Quel succès ne lui a, par contre, pas du tout plu ? a. Les évadés b. The Mist c. Stand by Me Réponse 4. B Dans la même interview, il ne cache pas son mépris : « le livre est chaud, et le film est froid(…). Dans le livre, Jack Torrance essaie (…) d'être bon, mais petit à petit (…) il devient fou (…). Quand j'ai vu le film, j'ai remarqué que Jack est fou dès la première scène ». 5. Quel tour de force Stephen King réalise-t-il pour « Christine ? a. Il vend les droits d’adaptation avant la publication du roman b. Il choisit l'intégralité du casting c. Il touche 50% des bénéfices Réponse 5. A L'histoire de la Plymouth tueuse sort dans les librairies américaines le 29 avril 1983. Les fans n'auront que neuf mois à attendre avant de voir Arnie se faire envouter à l'écran par une voiture maladivement jalouse… 6. Dans quelles adaptations retrouve-t-on l'actrice Kathy Bates ? a. « Misery et « Cujo » b. « Cujo » et « Dolores Claiborne » c. « Dolores Claiborne » et « Misery » Réponse 6. C En 1990, dans « Missery », elle joue avec tant de brio la glaçante infirmière Annie, fan dérangée d'un écrivain blessé, qu'elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice. C'est le seul Oscar remporté par une adaptation de Stephen King. En 1995, elle est accusée de meurtre dans « Dolores Claiborne ». 7. Combien de litres de sang ont été nécessaires pour le tournage de « ça : chapitre 2 » ? a. Pas une goutte b. 17000 litres c. 265000 litres Réponse 7. B Si « ça » (2017) remporte la palme du film d'horreur le plus rentable de l'histoire, le chapitre 2 (2019) mise tout sur l'hémoglobine. Pour l'anecdote, c'est le reboot d'Evil Dead » (2013) qui a fait couler le plus de sang avec 265000 litres au total, dont 19000 rien que pour la scène finale. 8. Quelle adaptation de Stephen King est attendue sur Netflix en 2022 ? a. « le téléphone de M. Harrigan » b. Une nouvelle version de « la ligne verte » c. Son autobiographie Réponse 8. A Issue du recueil « si ça saigne » (2021), la nouvelle sera portée à l'écran par Donald Sutherland. Il y incarnera un vieux milliardaire qui se lie d'amitié avec un jeune garçon (interprété par Jeaden Martell, déjà au casting des deux épisodes de « ça »). Découvrez tous les secret d'écriture de Stephen King. Téléchargez gratuitement les 3 premiers chapitres du livre "Les secret d'écriture de Stephen King" Télécharger le guide

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