Autoédition, ce qu'il faut savoir.

Vous pouvez éditer votre propre livre en auto-édition ! Si aucun éditeur ne veut prendre le risque de publier votre livre, faites-le à votre propre compte, en assumant ce risque. Est-ce bien raisonnable ? Disposez-vous du budget ? A quel prix devez-vous vendre votre livre ? Comment calculer le nombre d'exemplaire a imprimé ?

Se lancer dans l'autoédition demande beaucoup de travail. Lorsque l'on se lance dans l'édition de son premier livre, on se pose beaucoup de questions. Retrouvez dans cet article consacré à l'autoédition les questions que de nombreux auteurs autoédités se posent.

Je vais essayer de répondre à ces questions. Si vous avez la réponse, n'hésitez pas à la partager. Si votre question n'apparait pas, écrivez-moi et c'est avec plaisir que je l'ajouterai. Toutes les questions sur l'édition, l'autoédition et la publication d'un livre sont les bienvenues.

Les questions traitées dans cet article sur l'autoédition :

 

Qui peut écrire et publier un livre ?

Toute personne peut écrire un livre. La seule condition est évidemment de savoir écrire. Il est important d'écrire sur un sujet qui pourrait intéresser des lecteurs.

Comment publier un livre en autoédion ?

C'est assez simple si vous connaissez les rouages de l'édition. Il faut avoir écrit un livre, l'avoir corrigé, l'avoir mis en page et imprimé. Ensuite, demander un numéro ISBN à l'AFNIL. Il n'y a aucune autorisation à obtenir ni d'autre démarche. Avec notre atelier d'écriture par correspondance nous vous apprendrons toutes ces démarches ainsi que les astuces du monde de l'édition.

Peut-on gagner de l'argent en publiant son livre ?

Oui et non. Si vous écrivez un livre afin de ne plus travailler, vous faites fausse route. Rares sont les auteurs qui vivent uniquement de l'écriture. Toutefois, certains rares auteurs arrivent à en vivre avec plusieurs œuvres.

Est-ce que l'on peut vivre de l'autoédition ?

Il vous faudra vendre beaucoup de livres pour en vivre. Mais ce qui est certain c'est que vous réalisez un plus gros bénéficie en autoédition. En effet, en passant par un éditeur vous gagnez 3 à 12% de droit d'auteur. Avec l'autoédition, vous gagnez 100%. Il faut toutefois déduire les frais d'impressions, de création… Vous prenez aussi le risque de financer vous-même votre livre. Si ceux-ci ne se vendent pas, vous aurez des caisses de livres qui prendront la poussière.

Pourquoi publier en autoédition ?

Aucun éditeur ne veut de votre livre ? Cela ne signifie pas qu'il est mauvais. De nombreux succès en librairie ont eu le même départ difficile. Ne vous laissez pas abattre et, si vous vous en sentez capable, tentez l'autoédition, vous deviendrez votre propre éditeur et assurerez seul la maîtrise de l'ouvrage, sa promotion et sa diffusion.

Décider de publier un livre en autoédition pour vous faire plaisir, pour le partager à vos amis, à votre famille, votre expérience de vie, une histoire…

Cela permet également d'éviter la recherche assidue et fastidieuse pour trouver un éditeur traditionnel. Publier votre livre en autoédition vous permet de maitriser la création de votre livre comme vous le voulez (choix du titre, de la couverture, du prix, etc.). L'autoédition permet réside aussi dans la rapidité de la réalisation de votre projet de livre. Si votre manuscrit est corrigé, mis en page, votre livre sera imprimé en quelques jours, contrairement à un éditeur classique chez qui cela peut mettre une année.

Est-ce compliqué d'éditer son livre ?

Éditer un livre n'est pas trop compliqué à partir du moment où l'on connait les rouages de l'édition. Il ne faut pas confondre écrire et éditer, qui sont deux choses différentes. Éditer est le fait de publier le livre que vous avez écrit pas le biais de l'autoédition ou d'un éditeur. Le métier d'éditeur est un vrai métier qui demande de nombreuses compétences (étude de marché, marketing du livre, promotion, juridique, etc.).

Y a-t-il une période pour sortir son livre ?

Tout dépend de votre notoriété. Si vous êtes un auteur à succès, il faudrait sortir votre livre idéalement à la rentrée littéraire. Il existe deux grandes rentrées littéraires : septembre-octobre et janvier-février. Si vous êtes inconnu ou éditez votre premier livre, évitez cette période. En effet, les libraires mettent en valeur les best-sellers pendant la rentrée littéraire. Des centaines de titres affluent dans les librairies. Si vous n'êtes pas connus, votre ouvrage sera noyé au fond d'une étagère parmi des milliers de livres. Privilégiez les autres mois de l'année durant lesquels votre livre sera moins perdu dans la masse de livres de votre catégorie. Aller à la rencontre des librairies est primordial pour le succès de votre livre. Vous devez alors endosser la casquette de commercial.

Faut-il passer automatiquement par un éditeur pour publier son livre ?

Les avis divergent sur ce sujet. L'avantage de passer par un éditeur pour publier son livre, c'est que vous ne devez pas vous tracasser de tous les aspects techniques (mise en page, correction, relecture…). L'éditeur connait son métier et il connait tous les filons. De plus, s'il investit pour éditer votre livre, il ne veut pas perdre de l'argent, il va donc essayer de le vendre. Toutefois, ne vous attendez pas à avoir une publicité digne des plus grands auteurs. Vous devrez faire la promotion et participez à des événements pour faire connaître votre livre. Avec l'autoédition, vous devrez vous occuper de tout le travail de composition de votre livre ainsi que de l'impression, la promotion et la vente. Si cela ne vous fait pas peur, vous aurez une très grande fierté de tenir votre livre dans vos mains. En tant que auteur auto-éditer, vous aurez la liberté de tout décider (couverture, photo, titre…). Un éditeur ne vous concerte pas toujours pour ces sujets.

Puis-je publier un livre gratuitement ?

Oui. Avant tout, un auteur écrit pour être lu avant de penser à gagner de l'argent. Il existe des plateformes sur internet qui vous permettent de publier votre œuvre gratuitement tout en protégeant vos droits. Vous pouvez aussi imprimer votre livre et l'offrir gracieusement en autoédition.

Quelle est la première étape pour s'autoéditer ?

Avant de penser à la première étape, il faut avoir terminé la rédaction de votre manuscrit. Seulement après, avoir relu, corrigé, et encore relu et corrigé. La première étape sera de finaliser la mise en page de votre livre. N'oubliez pas de demander les contraintes techniques à votre imprimeur. Toutes les étapes vous sont expliquées dans notre atelier d'écriture.

Quel outil utiliser pour écrire un livre ?

Un simple stylo et une feuille de papier suffisent. Toutefois, il est plus facile de taper votre manuscrit sur un ordinateur. Ce qui vous permettra d'ajouter des paragraphes, les modifier sans rature ou sans devoir tout réécrire à chaque fois.

Qu'est-ce qu'un ISBN ?

L'International Standard Book Number (ISBN) ou Numéro international normalisé du livre est un numéro unique qui permet d'identifier un livre. De plus, la combinaison de chiffre permet d'identifier l'éditeur, ainsi que le pays de production. Un numéro ISBN est obligatoire dès le moment ou vous souhaitez vendre votre livre.

Comment obtenir un numéro ISBN ?

Il faut faire la demande à l'Agence francophone pour la numérotation internationale du livre (AFNIL) sur le site http://www.afnil.orgL'obtention d'un numéro est payante. Il faut compter 3 semaines pour le recevoir. L'AFNIL ne génère pas le code-barre.

Comment créer le code-barre pour l'ISBN ?

Si vous n'avez pas de générateur automatique de votre code-barre, vous trouverez sur internet plusieurs outils gratuits.

Comment protéger son livre, son manuscrit?

Pour protéger votre manuscrit, plusieurs solutions s'offrent à vous. La moins coûteuse est de vous envoyer votre manuscrit par la poste avec un envoi recommandé. Lorsque vous recevez celui-ci, ne l'ouvrez pas. Vous pouvez déposez votre manuscrit dans une maison d'auteur, la SABAM, SACEM ou autre service par internet comme www.copyrightfrance.com (cout de 5 à 20€). Si vous publiez votre livre avec l'autoédition, la publication elle-même devient une preuve. Si vous faites un dépôt légal de la version papier, le récépissé du dépôt légal peut servir de preuve. Je vous suggère de lire le billet de Margerie.

Puis-je écrire autre chose qu'un roman ?

Il n'y a pas un genre littéraire noble qui existerait au-dessus de tous les autres. Si le roman reste pour beaucoup d'auteurs la panacée en termes de créativité, ce n'est pas la seule forme littéraire à considérer.

Il existe 4 genres littéraires :

  • Le récit
  • La poésie
  • Le théâtre
  • La littérature d'idées

Et dans ces 4 genres, une variété de genres :

  1. Les genres du récit : anecdote, apologie, autobiographie, biographie, chronique, conte, épopée, fiction, journal, légende, mythe, nouvelle, roman.
  2. Les genres poétiques : chanson, fable
  3. Les genres théâtraux : comédie, drame, farce, mélodrame, tragédie
  4. Les genres de la littérature d'idées : aphorisme, apologie, discours, essai, pamphlet, utopie

Lire aussi :

Est-ce que mon livre vaut la peine d'être autoédité ?

Tout auteur écrit avec l'objectif d'être publié. Pour savoir si votre livre vaut la peine d'être édité, demandez-vous si le sujet est pertinent. Y a-t-il déjà des livres écrits sur le sujet ? Dans le cadre d'un roman, pensez-vous trouver des lecteurs intéressés par le genre de votre roman ? Pour les autobiographies, demandez-vous si votre récit de vie peut intéresser des personnes qui ne vous connaissent pas ? Votre récit de vie raconte-t-il une vie ordinaire ou quelques choses d'exceptionnelles ? En fonction de votre réponse, il sera pertinent ou non de publier votre livre. Ce n'est pas parce que votre autobiographie ou le sujet de votre livre vous intéresse qu'il suscitera un intérêt pour les lecteurs.

Combien de pages minimum doit faire un livre ?

Beaucoup d'auteurs débutants pensent que le nombre de pages est important. Un bon roman de 60 pages avec une bonne histoire, bien écrite peut être un excellent roman. Alors qu'un livre de 450 pages sera lourd, sans âmes et sans accroche. Ne vous fixez donc pas d'objectif par rapport au nombre de pages, sauf si vous avez les contraintes de votre éditeur. Votre idée est originale ? Alors, essayez de l'exploiter au maximum !

L'originalité bien maîtrisée peut être payante. Attention, il ne s'agit pas non plus de se lancer dans un scénario sans queue ni tête. Mais si l'idée est porteuse, vous pouvez construire toute l'histoire autour pour donner à l'ensemble un côté novateur qui plaira aux lecteurs.

Dois-je indiquer le prix sur la couverture de mon livre ?

Si vous vendez votre livre, le prix doit obligatoirement être présent. Il peut être imprimé sur la couverture ou vous pouvez y apposer une étiquette.

Faut-il faire un synopsis pour son livre ?

Même si le synopsis n'est pas systématique et n'accompagne pas nécessairement le manuscrit, en rédiger un peut se révéler être un excellent exercice. Le synopsis, qui n'est autre qu'un résumé de votre livre, devra ainsi mettre en avant les éléments principaux qui constituent votre manuscrit : l'intrigue, les personnages, les lieux, etc. Le texte du dos est ce qui doit donner envie d'ouvrir le livre. Pour que ce texte déclenche l'impulsion, vous devez le travailler avec soin. Mais il n'est pas toujours facile de concentrer en quelques lignes tout ce qui fait la force de l'œuvre. Dévoilez suffisamment l'histoire pour intriguer le lecteur, mais n'en dites pas trop non plus !

Comment doit se présenter un livre ?

Pour imprimer un livre professionnel, il faudra respecter la mise en page, en respectant les conditions techniques de votre imprimeur. Il y a aussi les règles typographiques, les styles, les en-têtes, la pagination, et les règles élémentaires de l'édition. Si vous souhaiter simplement imprimer un livre avec votre imprimante et le relier, libre a vous d'effectuer la mise ne page qui vous plait. Attention à la fantaisie, sauf si le sujet de votre livre est adéquat.

Comment trouver un bon imprimeur de livre ?

Il existe de nombreux imprimeurs. Demandez des devis et comparez-les à qualité égale. Privilégiez les imprimeurs spécialisés dans l'impression de livres. En effet, ceux-ci sont souvent moins chers que d'autres imprimeurs. Il existe sur internet l'impression à la demande (books on demand). L'avantage de ces services d'impression de livre en ligne est la possibilité d'imprimer un seul exemplaire. Dans le cadre de l'atelier d'écriture par correspondance nous travaillions avec « Copy-Media » pour imprimer les livres de nos participants. Les imprimeurs en Espagne, au Portugal, en Pologne sont souvent meilleur marché, mais la qualité n'est pas toujours au rendez-vous. N'hésitez pas à demander pour recevoir un livre témoin pour évaluer la qualité d'impression du livre.

Comment choisir un titre pour son livre ?

Le titre tout d’abord sert à identifier le livre. Le titre d'un livre est la première chose que le lecteur va regarder. Il doit donc accrocher le lecteur pour lui donner envie de retourner le livre afin de lire le résumé qui lui donnera ou non, envie de l'acheter. Lisez notre article afin de savoir comment trouver un titre de livre vendeur.

Le choix d’un titre est important. Il ne suffit pas pour assurer le succès d’un livre, mais il peut y contribuer.

Est-il possible de vendre un livre autoédité en libraire ?

Les libraires ne sont pas friands des livres autoédités. Il vous sera difficile de trouver un distributeur qui accepte de diffuser votre livre dans toutes les librairies. Certains sites internet proposent de diffuser votre livre en librairie. En réalité, votre livre ne sera pas présent physiquement sur les étalages des librairies, mais un client souhaitant se procurer votre livre pourra le commander auprès du libraire. Allez sur le site http://www.cyber-scribe.fr et inscrivez-vous, payez la facture et vous pouvez référencer votre livre.

Comment vendre son livre en librairie ?

Vous pouvez passer par un distributeur (https://www.expressediteur.com), mais ceux-ci acceptent rarement les livres autoédités. Il existe aussi des plateformes payantes qui proposent de distribuer votre livre. Ayez bien en tête que la diffusion n’entraîne pas de ventes. C’est la promotion consécutive à cette diffusion qui fait vendre.

Le mieux est de démarcher vous-même les libraires. Commencez par demander la bonne personne : soit le gérant de la librairie, soit le responsable de rayon correspondant au genre de votre livre (essais, romans, autobiographie, poésie, etc.). Présentez le pitch de votre livre que vous aurez préparé. Soyez concis, explicite et sûr de vous. Le libraire n'aura que quelques minutes à vous consacrer. Mettez en avant que vous habitez la région. Les auteurs régionaux intéressent les petites librairies. L'argument de la localité est très puissant, n'hésitez pas à le mettre en avant.

Si votre livre est un sujet de niche et pointu, montrez que vous maitrisez votre sujet.

Le roman est un secteur concurrentiel. Vous devez mettre en avant ce qui différencie votre roman des autres : c'est une histoire vécue, vous abordez un thème bien spécifique qui peut intéresser un public précis, l'histoire se passe dans la région, etc.

N'hésitez pas à offrir un exemplaire imprimé au libraire et à lui proposer de revenir dans quelques jours, lui laissant ainsi le temps de jeter un œil. C'est un geste qui pourra être déclencheur. Pour le convaincre, proposez au libraire de venir faire une séance de dédicace. Les librairies sont toujours friand de ces animations et ce type de rencontres littéraires est apprécié des lecteurs. La librairie est animée et cela fait vendre des livres.

Les libraires ne vous achèteront jamais vos livres directement. Il s'agira d'un dépôt-vente. Les livres vous seront payés uniquement si le libraire les vend. Proposez une marge de vente pour le libraire de 30 à 50 %.

Pour les auteurs belge, voici la liste des librairies indépendante.

Comment fixer le prix d'un livre ?

Le prix d'un livre comprend notamment le coût de l'impression, la mise en page, la marge du détaillant, la marge du diffuseur, la marge du distributeur, la vôtre, la TVA. Après avoir relevé ces coûts, élaborez un prix psychologique acceptable par le lecteur.

Le prix psychologique repose sur le constat que la probabilité d'acheter est plus forte à 19,90 € qu'à 20 €, car le lecteur a l'impression d'être plus dans la tranche des 10 € que des 20 €.

L'ouvrage intitulé « 99 F » de Frédéric Beigbeder faisait référence à cette pratique très « marketing » du prix psychologique.

Le prix psychologique renvoie aussi à l'idée que le prix agit sur la perception d'un ouvrage.

En littérature, le prix est rarement corrélé à la qualité de l'ouvrage en termes de perception. Les plus grands classiques tombés dans le domaine public peuvent être à bas prix et un roman léger d'été être à un prix plus élevé. Le prix ne mesure pas la qualité du contenu pour le lecteur.

En revanche dans certains marchés comme la jeunesse, les livres illustrés ou le parascolaire, le prix aura une incidence sur la perception de la qualité de l'ouvrage. En parascolaire, un livre destiné à rassurer les parents angoissés ne peut pas descendre en dessous d'un certain niveau de prix psychologique.

Dans la catégorie de livres pratiques, l'essor extraordinaire des coffrets Marabout, Larousse ou Solar en fin d'année peut s'expliquer en partie par une perception du prix-produit favorable. Les coffrets mélangeant livres et objets sont perçus comme abordables (entre 15 et 20 €) au regard du contenu et du contenant, particulièrement travaillé. Ils correspondent à des idées de cadeaux acceptables pour le budget des ménages tout en ayant une valeur perceptive forte et valorisante pour celui qui l'offre.

Le cas des albums de coloriage présente une particularité dans le segment jeunesse. Beaucoup de personnes raisonnent en rapport « poids-prix » dans l'acte d'achat. Un ouvrage basique de 100 pages de coloriage à 5 € sera plus facilement acheté qu'un coloriage de 24 pages à 3 €.

Combien d'exemplaires faut-il imprimer en autoédition ?

Il n'y a pas de livre minimum à imprimer. Il est possible d'imprimer des exemplaires à la demande. Il est important de déterminer le nombre de livres que vous pensez pouvoir vendre. Une bonne solution est de proposer une souscription avant la sortie de votre livre, ce qui vous permet de connaitre le nombre de livre à imprimer. Sachez que plus vous imprimez de livres et plus le coût d'impression sera bas. Ne surestimez pas le nombre d'exemplaires que vous pensez vendre. Une maison d'édition vend en moyenne 200 à 500 exemplaires pour les nouveaux auteurs. Il faut aussi tenir compte entre autres du nombre de vos points de vente, du sujet de l'ouvrage, et de votre notoriété.

Faut-il écrire sous un pseudonyme ?

Écrire sous un pseudonyme n'est pas obligatoire. À quoi sert d'écrire sous un pseudonyme ? Certains auteurs ne souhaitent pas écrire sous leur véritable identité pour des raisons de confidentialité : vous écrivez sur un sujet sensible, vous faites part du récit de votre vie, vous écrivez de la littérature érotique, vous souhaitez ne pas mélanger votre activité professionnelle et privée, vous êtes une personne connue…

Faut-il participer à des prix littéraires ?

Gagner un concours littéraire, c'est l'assurance d'avoir certaines retombées médiatiques (et parfois un joli chèque), une publicité qui vaut de l'or. Contrairement à ce l'on pense, les concours littéraires sont assez nombreux et ne se limitent pas au Goncourt ! Inscrivez-vous dès que vous le pouvez, le comité de lecteurs fera le reste. Participer à un concours littéraire dans l'idée d'avoir des retours sur vos écrits est une très bonne idée. De plus, cela vous permettra de vous exercer aux exigences des concours littéraires.

Il existe de nombreux sites qui regroupent les concours littéraires :

Faut-il participer à des salons du livre ?

Participer à des salons et foires du livre est un bon moyen pour se faire connaître. Toutefois, une grande majorité des salons du livre sont très onéreux pour avoir un stand. Privilégier les petits salons et foires du livre locaux qui sont plus accessibles. Enfin, pour avoir de la visibilité sur votre stand soyez créatif, afin d'attirer les clients. Proposez un concours, une séance dédicace, de petits cadeaux, des conseils aux auteurs, etc.

Faut-il être présent sur Youbook ?

Un auteur doit être présent sur internet. Youbook est donc une plateforme indispensable après Facebook pour faire connaitre votre livre. Il existe des tutoriels pour savoir comment publier sur Youbook.

Comment créer une maison d'édition ?

Créer une maison d'édition en soi est très simple, mais la faire vivre est autre chose. Pour créer votre maison d'édition, il vous suffit de prendre un registre de commerce. Je vous conseille de lire le livre du Docteur Waston, créer une maison d'édition de chez Coëtquen.

Faut-il faire un service presse pour l'autoédition ?

Le service de presse est le fait d'envoyer un exemplaire aux journalistes dans le but qu'ils parlent de votre livre. Un article dans les médias peut faire évoluer vos ventes. Si vous devez payer un encart publicitaire, cela vous coûtera des centaines, voir des milliers d'euros en fonction du média choisi. Envoyer un livre aux services de presse vous coutera une moyenne de 20€ avec les frais d'envoi. Il peut donc être intéressant de cibler une dizaine de journalistes, et de leur envoyer votre livre. Ne vous contentez pas d'envoyer votre livre directement à la revue ou au journal. Vous devez connaître le nom du journaliste qui s'occupe de la revue littéraire ou qui est spécialisée dans le sujet de votre livre.

Le dépôt légal est-il obligatoire ?

Le dépôt légal est une obligation qui date de François Ier. Cette démarche est la responsabilité de l'éditeur qui l'adresse à la bibliothèque nationale de son pays. Pour la France : https://depotlegal.bnf.fr. Pour la Belgique www.kbr.be/fr/depot-legal (au guichet de Bpost, utilisez le régime « retour rentail » (contrat 105865) pour envoyer gratuitement votre manuscrit.

Quand la déclaration en ligne est terminée, il suffit de l'imprimer en un exemplaire et de la poster avec un ou deux livres, selon le tirage. Je vous conseille de garder une copie du formulaire pour vous.

Faut-il faire appel à un correcteur professionnel pour la relecture de son manuscrit ?

Tout dépend de votre orthographe. Si vous êtes irréprochable, cela n'est pas nécessaire. Toutefois, faites relire votre manuscrit à d'autres personnes. Même le meilleur correcteur laissera passer des coquilles. Un correcteur professionnel peut être un bon investissement. Un très bon manuscrit perdra toute crédibilité si celui a des fautes d'orthographe. Toutefois, renseignez-vous sur la fiabilité du correcteur. Beaucoup de personnes s'improvisent correcteurs, c'est pourtant un métier.

Que valent les correcteurs d'orthographe ?

Un correcteur informatique ne remplacera jamais un humain. Les correcteurs sont complémentaires. Il vous permettra de vous faciliter le travail de relecture et correction. Tous ne se valent pas. Je vous recommande le logiciel « Antidote ».

Peut-on publier un livre avec un éditeur et un autre en autoédition ?

Est-il possible d’être publié quand on est un auteur autoédité ? La réponse est oui, en témoigne le parcours de Carène Ponte, auteure Librinova qui a la chance aujourd’hui de voir son livre en librairie ! De nombreux auteurs on sorti leur premier livre en autoédition et ont été repérés par une maison d'édition. Certains auteurs font l'inverse, après avoir été édités des années par leur maison d'édition, ils ont décidé de s'autoéditer afin de gagner plus d'argent.

Comment faire pour être édité ?

Il n'y a pas de formule miracle. Tout d'abord il faut un livre avec un sujet intéressant et bien écrit. N'envoyez pas votre manuscrit à toutes les maisons d'édition. Repérez les maisons d'édition dont votre livre correspond a votre ligne éditoriale. Envoyez ensuite votre manuscrit à deux, trois éditeurs et attendez votre retour. Seulement après le retour négatif de l'éditeur, vous pourrez en démarcher d'autres. N'oubliez pas qu'un refus de l'éditeur ne veut pas dire que votre livre n'est pas bon. Les maisons d'édition reçoivent chaque jour des dizaines de manuscrits, ils ne peuvent donc pas tous les publier. Certains auteurs comme JK Rowling se sont vu refuser des dizaines de fois avant de trouver un éditeur.

Faut-il sortir son livre en ebook et en livre broché ?

Vous pouvez sortir votre livre en version papier et numérique (ebook). L'avantage de la version numérique vous permet de tester votre livre et éventuellement le modifier en fonction des retours de vos lecteurs. L'avantage de l'édition numérique est qu'elle ne coûte rien contrairement à l'impression du livre papier. Il existe de nombreuses plateformes de vente de livre numérique, mais toutes ne se valent pas.

Combien coûte l'impression d'un livre en autoédition ?

Le coût d'impression du livre en lui-même va dépendre du nombre de pages, du format, de la qualité du papier et du nombre d'exemplaires imprimé. Cela peut aller en moyenne de 5 à 25 € en fonction de l'imprimeur. Ce prix ne prend pas en compte la composition du livre, c'est-à-dire la mise en page intérieure du livre et la création de la couverture qui peuvent coûter plusieurs centaines d'euros si vous faites appel à un graphiste/maquettiste.

Est-ce important pour un auteur autoédité d'être présent sur internet ?

Il est indispensable d'être présent sur internet. Il faut au minimum un site internet avec votre page auteur et être présent sur les réseaux sociaux. Il faudra faire vivre votre page et partager sur les réseaux sociaux afin d'être actif. Consacrez 20 minutes tous les jours à la promotion de votre livre peut vous apporter de très bon résultat après quelques heures. Dans notre atelier d'écriture, nous consacrons un chapitre pour vous expliquer comment réaliser facilement votre présence sur internet.

Faut-il faire de la publicité sur Facebook pour vendre son livre ?

Facebook est un des réseaux sociaux indispensables pour faire la promotion de votre livre. Vos nouveaux amis sont intéressés par la littérature. Parlez donc de ce qui les intéresse. Partagez un article de presse relatif à ce sujet, une nouveauté littéraire, un livre qui vous a plu, l'image d'une belle bibliothèque… Si vous partagez un article, la publication d'un autre membre ou d'une page, mettez toujours un petit mot personnel au-dessus de ce paragraphe pour obtenir plus de mention « j'aime » et plus de commentaires.

Vous devez aussi parler de votre ouvrage avec parcimonie. Publier un lien vers vos livres plusieurs fois par semaine à tout-va sur les groupes pourrait ne pas faire l'effet escompté. Pire encore, cela pourrait énerver les internautes. Ne pensez surtout pas à contacter les membres par message privé pour parler de votre nouveau roman ou pour leur demander d'aimer votre page. Cela véhiculerait une mauvaise image de vous et vous pourriez vous faire exclure du groupe.

Parlez de vous au bon moment, en partageant une information en plus que le lien qui mène a votre livre. Ne faites pas simplement de la publicité pour votre livre. Apportez une valeur ajoutée à votre publication en donnant une information supplémentaire qui peut être l'état d'avancement de votre prochain livre, la joie d'avoir gagné un prix littéraire, de participer à un salon du livre…

Si votre livre parle de bien-être, donnez régulièrement des conseils, partagez des sites, des blogs sur le sujet. Parlez subtilement de votre livre en demandant ce qu'il pense de la couverture, du titre, de l'un de vos personnages, etc. Soyez très subtil et ne faites pas de promotion a tout va. Les lecteurs seront vite lassés.

Combien d'exemplaires est-il possible de vendre ?

Cela va dépendre de votre notoriété, du sujet de votre livre, de la qualité de votre livre et surtout de la promotion que vous allez faire. La promotion d'un livre demande beaucoup d'énergie et est assez chronophage pour celui qui ne maîtrise pas bien les rouages du marketing littéraire.

Que faire avant la publication de votre livre ?

Votre manuscrit est terminé, il est grand temps d'effectuer les nombreuses tâches inhérentes à l'autoédition.

Faut-il participer à des salons du livre ?

Tous les salons du livre n'acceptent pas les auteurs autoédités. De plus, le coût d'un stand sur certaines foires du livre est exorbitant. Il existe toutefois des salons du livre régional dont le prix de location d'un stand est raisonnable.

Quelle est la durée de protection du droit d'auteur ?

« L'auteur, ses héritiers ou ses ayants droit pourront faire valoir leurs droits auprès de l'éditeur ou de tout autre utilisateur de l'œuvre jusqu'à 70 ans après la mort de l'auteur. La durée de protection couvre la vie de l'auteur et se prolonge de 70 ans après sa mort… Au terme des 70 ans post-mortem, l'œuvre entre dans le domaine public. Dès lors, celle-ci peut être reprise, traduite, reproduite, représentée, diffusée sans qu'il soit nécessaire d'obtenir l'autorisation de l'éditeur et/ou des héritiers de l'auteur ni de les rémunérer. Toutefois le droit moral étant perpétuel, inaliénable et imperceptible, il est impératif de respecter celui-ci et de solliciter l'autorisation des héritiers si les changements apportés à l'œuvre sont susceptibles de dénaturer ou de modifier l'œuvre.  »

 

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Ce n'est un secret pour aucun dévoreur de livres devant l'éternel : passer le cap de l'écriture d'un ouvrage est souvent synonyme d'obstacle infranchissable. Autobiographie, nouvelle ou roman, écrire un livre pour son propre plaisir ou en vue de le publier peut s'avérer en effet fastidieux sans un minimum de méthode. Pour pallier ces appréhensions, Les Amis de la Plume proposent des ateliers d'écriture par correspondance pour concrétiser son projet en toute quiétude. Explications.

Qui n'a jamais rêvé de se faire accompagner et conseiller dans la rédaction et la publication de son premier ouvrage ? Raconter sa propre histoire, donner vie à des personnages imaginaires... L'atelier d'écriture par correspondance des Amis de la Plume est pensé pour répondre à vos différentes préoccupations professionnelles et familiales qui freinent vos ardeurs de publication. Ici, le coach met en effet ses compétences à votre service, vous accompagne et vous conseille dans la rédaction et la publication de votre livre. Avec un seul et unique but : vous amener à sa réussite totale.

Et pour cause : se lancer dans la rédaction d'un livre n'est pas facile, surtout lorsque l'objectif ultime est sa publication en bonne et due forme. C'est pourquoi l'atelier d'écriture par correspondance des Amis de la Plume propose une méthodologie rondement pensée et très efficace afin d'optimiser ses chances de réussite par le biais de l'auto-édition.

De la page blanche au manuscrit, des syllabus de formation sont proposés afin de les exploiter au mieux grâce à un accompagnement pas à pas pendant 8 mois. Seront prodigués des conseils relatifs au manuscrit final, à la conception de la couverture, aux démarches administratives – notamment de copyright – jusqu'au référencement sur Amazon.

Ainsi, grâce aux atelier d'écriture par correspondance des Amis de la Plume, le rêve de devenir écrivain devient accessible, ouvrant les portes d'une nouvelle passion grâce à un accompagnement professionnel et bienveillant. Pourquoi s'en priver ?

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S'éditer, combien ça coute ?

Votre budget autoédition dépend crucialement des devis obtenus auprès des imprimeurs. La rédaction de votre "cahier des charges" se doit d'être claire et exhaustive. Voici les principaux paramètres techniques à mentionner (phrase type de demande de devis : "merci de bien vouloir chiffrer l'impression de mon ouvrage "mon roman" à partir des éléments suivants…") :

  • Ouvrage : Mon roman
  • Tirage : x exemplaires
  • Format fermé : 145 x 210 mm
  • Nombre de pages intérieur : 150
  • Intérieur : impression noire recto/verso sur papier offset 80g
  • Couverture : impression quadrichromie recto sur une carte 260 g
  • Finition couverture : pelliculage brillant recto
  • Brochage : dos carré collé

Options et précisions techniques

Dans la foulée du devis, pensez toujours à demander le cout des 10, 100, ou 500 exemplaires suivants, délais d'impression après la signature du bon à tirer (BAT), emballage des livres (par exemple sous plastique par paquet de 10 et ensuite dans des cartons), variantes (autre qualité de papier, autre vernis, autre brochage), cout de livraison. N'hésitez pas non plus à solliciter les conseils du service devis, demandez des échantillons de papier, etc.

Modèle de demande de devis à un imprimeur pour l'impression de livre

Quelque exemple de tarif

Les chiffres suivants sont purement indicatifs et relèvent de la moyenne constatée. Il existe des prestataires beaucoup plus coûteux ainsi que d'autre moins onéreux en fonctionner de la qualité ou de la renommer des personnes.

Simulation de budget pour un livre en autoédition de 150 pages - format A5 - 100 exemplaires

  • Correction et relecture : 375 €
  • Graphiste : mise en page de la couverture 275 €
  • Graphiste : mise en page intérieur du livre : 435 €
  • Demande d'ISBN : 33,60 €
  • Impression d'un livre exemple 30 €
  • Impression du livre en 100 exemplaires : 625 €
  • Frais de livraison : 50 €

Pour 100 exemplaires, le budget est donc d'environ 1823,60 €. Vous pouvez réduire à 738,60 € si vous réalisez la mise en page et la correction et la relecture vous-même.

Prix du livre et bénéfices

Une fois trouvé le prix psychologique du livre, devis d'imprimeur en main, remises libraires à l'esprit, le moment est venu de le confronter aux charges diverses qu'il devra supporter. Bon la vente en librairie ne représentera peut-être qu'un tiers des recettes, tout le reste sera en direct grâce aux articles parus dans la presse, votre site internet et vos démarchages auprès de vos amis, familles, etc.

Côté chiffres, qu'est ce que cela donne ? Mettons que sur les 100 exemplaires de votre livre imprimé, 75 soient effectivement vendus. Un calcul rapide montre que le bénéfice est nul. C'est le moment de vous poser deux questions. La première, vous éditez-vous pour gagner de l'argent ? La seconde, considérez-vous ce petit tirage comme un investissement (vous ne payez qu'une fois la relecture corrective, le graphiste, etc.), comme un test grandeur nature de votre marché ?

Imaginons que vous choisissiez finalement un prix de vente de 13€ et qu'en quelques mois vous vendiez les 100 exemplaires. Vous décidez alors de réimprimer 1000 exemplaires d'un coup (3500€). La vente effective est cette fois de 950 ouvrages (en deux ans).

Dans ce cas, vous réaliser un bénéfice : 950 x 13€ = 12350 € - 3500€ (impression) = il vous reste 8850 €. À partir de là, vous ce résultat vous permet cette fois d'investir à la fois dans une réimpression de votre livre et dans l'impression d'un second ouvrage.

Mais soyons réaliste, pour vendre autant d'exemplaires, il faut que vous ayez un bon réseau de contacts.

N'hésitez pas à nous partager votre expérience d'autoédition. Contactez-nous.

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Autoédition : publiez votre livre !

L'autoédition est souvent confondue avec l'édition à compte d'auteur, bien qu'à motivation égale (être édité) la démarche soit profondément différente ?

Prendre en charge son livre de A à Z (l'écrire, le fabriquer, le promouvoir) n'est pas une mince affaire, mais les outils de l'autoédition ont profondément changé depuis vingt ans. Plus accessibles, ils permettent aux auteurs motivés d'aller au bout de leur pari.

La spécificité de l'autoédition réside dans le nombre de compétences, en dehors des talents d'écriture, que l'auteur doit mettre en œuvre pour amener le lecteur à l'acte d'achat. Maître d'œuvre de A à Z, il doit à la fois veiller à la fabrication de son ouvrage, à sa communication, à sa diffusion et à sa distribution. Comment faire lorsque l'on n'a aucune expérience ?

Mise en page d'un livre : trouver son style

Un livre laisse rarement indifférent. Tout comme une personne produit une « première impression », l'ouvrage en produira immanquablement une sur le journaliste qui le recevra en service de presse (livre envoyé gracieusement à un journaliste pour le lui faire connaitre), sur le libraire, lorsque vous lui présenterez votre livre et sur le lecteur dont vous souhaitez qu'il vous lise. Il y a un équilibre à trouver entre votre texte, le graphisme de la couverture, la qualité du papier et le soin apporté à la mise en page.

Un bon moyen pour se faire une idée est simplement de regarder ce que font les autres. Dans une librairie ou sur internet, vous aurez rapidement une idée des tendances, des modes, des styles, à la fois en ce qui concerne la couverture (quadrichromie, mat ou brillant, etc.), la mise en page (police de caractère, marge, interlignage, etc.). Cela vous aidera à connaître et à définir vos gouts, à faire attention aux détails qui forment un style. Vous vous sentirez moins démuni lorsqu'il s'agira de dialoguer avec le graphiste qui réalisera votre livre. De même avec l'imprimeur lorsque vous choisirez le papier.

Le prix psychologique du livre

Trouver la fourchette du prix « psychologique », c'est trouver la fourchette dans laquelle le lecteur passera à l'acte d'achat.

Essayer de deviner le prix de plusieurs livres et les mécanismes qui vous font le déterminer (« c'est un roman dans cette collection, ça vaut au moins 20€, un guide de jardinage ? Je dirais 15€ maximum »). Vous êtes au-dessus, au-dessous ? Quelle est votre réaction ? Trop cher, abordable ? Votre lecteur pensera exactement de même.

Le prix psychologique repose sur le constat que la probabilité d'acheter est plus forte à 19,90 € qu'à 20 €, car le lecteur a l'impression d'être plus dans la tranche des 10 € que des 20 €.

À combien d'exemplaires imprimer mon livre ?

Là, c'est à vous de sentir les choses en fonction de votre marché. Cependant, l'expérience conseille la prudence. Les maisons d'édition elles-mêmes baisent leurs tirages. À titre de repère, le premier tirage d'un auteur autoédité se situe entre 70 et 250 exemplaires pour un roman. Il vaut mieux devoir réimprimer des livres que de les garder dans une caisse au fond de votre garage.

Les chiffres de vente d'un roman chez un éditeur :

  • 50% de chance de vendre - de 300 exemplaires
  • 20% de chance de vendre 300 à 500 exemplaires
  • 10% de chance de vendre 500 à 800 exemplaires
  • 1% de chance de vendre plus de 2000 exemplaires

Imprimer son livre

L'impression numérique s'appuie directement sur les fichiers de la maquette du livre. L'impression traditionnelle (offset) nécessite davantage de manipulations et induit des frais fixes important. Une règle dit que jusqu'à 500 exemplaires le numérique est plus intéressant que l'impression traditionnelle. Ce n'est pas forcément vrai pour tous les ouvrages. Il ne faut pas hésiter à demander un devis pour chacun des procédés et chez plusieurs imprimeurs. Il existe sur internet de nombreux sites d'impression de livre à la demande.

Communiquer au dos du livre : la quatrième de couverture

La rédaction d'un bon texte au dos du livre (quatrième de couverture) nécessite de prendre suffisamment de recul par rapport au contenu. C'est à cet endroit que vous écrivez le résumé de votre livre et éventuellement une courte biographie.

Le résumé est probablement l'étape la plus difficile du long processus d'écriture. Les auteurs trouvent souvent très difficile de résumer le roman en quelques lignes. Aurait il s'agit bien là d'une étape essentielle. Après avoir regardé la couverture du roman, les lecteurs se rendre sur la page sur laquelle il est vendu ou retourne souvent le roman brocher pour lire son résumé. C'est là qu'il décide d'acheter ou non ce roman.

Un bon résumé doit être concis. Deux ou trois petits paragraphes sont suffisants.

Vous remarquerez que l'on trouve souvent le plan suivant :

  1. Les faits (le début de l'histoire, la personnalité du héros, une ville en toile de fond…;
  2. L'auteur et son style.

C'est une piste et non pas un carcan. Écrivez plusieurs résumer, retravailler et choisissez celui qui vous plait le mieux. Ne perdez pas de vue que l'objet de ce texte est de donner envie d'acheter votre livre.

Communiquer avec la presse

La presse est à la recherche d'informations à présenter à ses lecteurs. Lorsque vous lui faites part de la parution de votre livre (par le biais d'un communiqué de presse), votre but est de piquer la curiosité des journalistes, susciter leur intérêt à parler du livre et surtout leur mâcher le travail. Un communiqué de presse n'a pas à être bavard : il doit aller à l'essentiel.

Pour adresser votre communiqué de presse à la bonne personne, téléphonez au journal et demandez quelle est la personne à qui vous devez l'envoyer.

Il existe des prestataires qui peuvent rédiger pour vous votre communiqué de presse. (Écrivez-nous pour recevoir les infos).

Élaborer une stratégie de diffusion.

Il a fallu prendre du recul pour rédiger la quatrième de couverture, il vous faudra décoller pour élaborer votre stratégie. Un calendrier d'actions qui vous permettra de ne manquer aucun rendez-vous essentiel, d'observer une logique dans votre démarche et raisonner en professionnel.

Voici quelques questions importantes :

  1. Quand mon livre sera-t-il imprimé ?
  2. Y a-t-il dans l'année un ou des événements auxquelles mon livre pourra se raccrocher ?
  3. Quels sont les salons du livre ou qui ont un rapport avec le sujet de mon livre ?
  4. À combien de journaux vais-je envoyer un communiqué de presse ?
  5. Suis-je prêt à entrer en contact avec les librairies autour de chez moi ? Combien y en a-t-il ?
  6. Mon livre peut-il se vendre hors librairie ? Dressez la liste des acheteurs potentiels.
  7. Etc.

Ces questions vous aideront pour anticiper la promotion de votre livre en autoédition.

A lire aussi : Autoédition : combien ça coute de s'éditer ?

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Mise en page de votre manuscrit

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Lorsque l'on investit une somme importante dans l'impression d'un livre et qu'on a l'intention de le vendre, il est vraiment dommage que l'aspect général ne soit pas à la hauteur du contenu, faute de professionnalisme.

Les lecteurs sont habitués à une certaine qualité d'ouvrage, tant pour la mise en page intérieure que pour la couverture. Même si l'on est satisfait du travail que l'on produit, cela ne veut pas dire que l'on ait assez de recul pour savoir comment le lecteur, lui, percevra l'ouvrage par rapport à celui d'un éditeur traditionnel.

La couverture d'un livre, est ce qui doit attirer le lecteur ver le livre. Elle se construit sur différents niveaux de lecture et les informations qu'elle véhicule doivent être hiérarchisées. La première chose que l'on doit voir et saisir est le titre du livre. Cela implique qu'il soit suffisamment lisible (sans exagérer la taille du caractère) et que sa lecture soit facilitée.

Dans un deuxième temps, une éventuelle illustration attirera l'œil. Elle sera discrète par sa taille dans le cas d'un roman (elle doit suggérer l'atmosphère du livre).

Pour un guide pratique, le fait que l'image parle autant que le titre n'est pas gênant puisque l'image donne alors un résumé visuel du sujet traité.

Tout ceci correspond à la mise en pratique d'un savoir-faire professionnel.

Signalons enfin que confier ses fichiers Word à un graphiste pour qu'il réalise la maquette du livre présente une sécurité sur le plan technique.

Nous pouvons vous aider dans la réalisation de la couverture et la mise en page de votre livre.

 

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