"il n'y a plus d'après à Saint-Germain-des-Près"

Gréco, "l'éternel féminin", cajole les mots : volupté;

De sa voix d'alto, comme une paire de gants, elle les enfile;

Moulée dans la nuit, la liberté elle proclame;

Gréco, "au jardin d'amour" : le style.

 

Jujube, à la libération, dans les bistrots et les caves, 6è arrondissement : "A Saint-Germain-des-Près".

1ère chance : "Au bœuf sur le toit" : pour 3 chansons, en chandail et pantalon noirs, une voix suave.

Toi qui "hissais les dimanches", voici ton talent imposé. "Rue des Blancs-Manteaux" : "accordea, cordea, cordeon" !

 

"Quand je te reverrai à Saint-Germain-des-Prés" de "Paris-Canaille", Gréco, "Jolie môme", visage félin, corps de liane, sophistiquée, inaccessible et émouvante, la rose tu embaumes.

Et ne vous en déplaise, si le temps d'une chanson, "en dansant La javanaise" nous vous aimons.

Et ne vous en déplaise si je vous déclare : Madame Gréco, vous êtes un diamant noir.

 

"Gréco a des millions dans la gorge, des millions de poèmes qui ne sont pas encore écrits, dont on écrira quelques-uns"

(J.P. Sartre)

Viviane Michel

 

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