Interview Linda Fraser

Qui êtes-vous?

Une ex-formatrice en mathématique de Montréal, retraitée. Je lis beaucoup, nouveautés, psychologies, autobiographies, et je tricote. J'aime marcher et manger. Je corresponds avec 30 à 40 amis, de par le monde. J'aime écrire un journal intime depuis 1979, et désire m'en inspirer pour mes manuscrits.

Qu'est-ce qui vous a donné envie d'écrire votre autobiographie?

Le matériel de mes journaux intimes accumulé et la maladie d'Alzheimer de ma mère qui a duré 16 ans. La souffrance et solitude en grande ville de Montréal tout en étant monoparentale vers 2006 m'a incité lors de mon congé d'invalidité à débuter ce récit de vie sur ma maman et moi. J'ai toujours écrit, mais de plus en plus des lectures me guidaient telles que Julia Cameron et ses pages du matin (2 livres) et j'écrivais tous les jours 3 pages… depuis 1979. Je correspondais avec 10 sœurs de maman en Californie et une tante religieuse. La mort de maman (et avant) a été le gros déclic à écrire pour de bon.

Depuis quand vouliez-vous écrire ce livre?

Je dirais depuis 2006 et même avant, car je parlais souvent de sa maladie et de l'évolution, mes impressions à chaque visite dans mes petits carnets journaux et lettre a tante Lucie (que je voulais qu'elle conserve), je les ai récupérées pour d'autres livres (à écrire). J'écrivais des poèmes lorsque je pleurais ou souffrais aussi entre 1991 et 2008. Ce devait être donc un récit de vie en premier.

Pourquoi avoir écrit votre autobiographie?

J'ai une autre autobiographie en marche sur ma vie (débutée avec les ateliers "J'écris ma vie"), mais je l'ai suspendu après 200 pages pour terminés le récit de vie (Océan de larmes) sur ma maman (ou je parle aussi de moi entre 1991 et 2008 et avant.

Est-ce que cela a été difficile de vous remémorer vos souvenirs?

Oui et non. Plus facile en revenant vivre ici dans la maison de mon enfance, je crois. En réunissant mes brouillons, me recorrigeant pour la énième fois.

Qu'est ce que cela vous a apporté?

Au début cela me soulageait de mon deuil et m'occupait en période d'invalidité vers 2006 puis cela me valorisait, en ce temps de préretraite, sans emploi. J'avais l'espoir d'être publiée, de terminer un jour 100 à 300 pages. Puis après avoir mis sur la glace quelques années ce récit et l'avoir relu vers 2017, j'ai trouvé cela génial ! j'ai suivis l'atelier d'écriture "Les Amis de la plume" qui mon permis d'organiser les chapitres, de structurer mon livre, faire la mise en page et terminé ce beau projet.…

Avez-vous rencontré des difficultés lors de l'écriture?

Oui, les liens entre le passé, les répétitions à évités. Le passé souvent difficile à reconstruire. Les gens ici ont changé, mais mes souvenirs son resté, j'ai écrit selon mon imagination et certaines conversations avec mes tantes, cousine…

Pourquoi avoir choisi l'auto-édition?

J'ai eu 2 refus d'éditeur, sans commentaires qui m'ont un peu découragé. De plus, le coût des photocopies, les frais d'envoi, puis attendre une réponse. Après autant d'années, je voulais tenir mon livre en main. Je n'avais plus la patience d'attendre une réponse positive d'un éditeur. Ainsi, j'ai peut décider moi-même du titre, des photos, de la couleur, bref, le livre me correspond.

Expliquez vos attentes pour l'avenir?

J'aimerais publié des romans, acquérir plus d'expérience et de visibilité. Essayer d'être publié par une maison d'édition au plus vite. Grâce au syllabus de l'atelier d'écriture, j'ai de nombreuses pistes et conseils pour y arrivé. Mon coach Hervé, est toujours disponible et très a l'écoute dans mes demandes.

Vous envisagez à présent d'écrire un roman. Pouvez-vous nous mettre l'eau à la bouche?

J'essaie une fiction de science-fiction, mais réaliste inspirée, genre policier, drame arrivé durant la pandémie chez un couple connut par ici entre une femme et un ex-détenu.

De quoi parlera votre histoire?

De l'aide généreuse et de l'amour de cette riche femme pour cet ex-détenu qui a fait 27 ans de prison et puis la violence à éclaté, il la drogué, elle a vu des extraterrestres et est entrée en hôpital psychiatrique après l'intervention de la police. Elle s'est sauvée… Voilà pour les grandes lignes, car cela est vraiment tout frais. Je dois le travailler.

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